Etape 44 - Valle de Cocora - Au pied des palmiers de cire
Samedi 10 novembre 2018. Diana ma rejoint pour admirer comme moi ce petit paradis sur terre. Le panorama sur toute la vallée de la Cocora*** hérissée de palmiers de cire est tout simplement exceptionnel.

On pourait rester là des heures à adirer ce paysage, un des plus beaux de toute la zona cafetera, mais le groupe est parti déjà depuis de longues minutes sur l'autre chemin et il va nous falloir accélérer le pas pour les rattraper avant que la nuit ne tombe sur la vallée.

Nous regagnons le chemin principal et longeons encore pendant de longues minutes la vallée encaissée de la Cocora***. Les palmiers de cire sont omniprésents, témoins de cette volonté des autorités de les protéger de nouveau.

Nous reprenons le chemin principal et accélérons le pas. Autour de nous, les palmiers de cire se succèdent à bon rythme. Mais la pluie ne nous lâche pas. Elle redouble d'intensité au contraire. J'en viens à regretter que nous n'ayons pas fait le chemin à l'envers pour d'abord admirer au matin la beauté de cette vallée quand il y avait encore un peu de soleil et de ciel bleu. La prochaine fois, c'est sûr, nous ferons le chemin dans l'autre sens.

Nous dévalons lentement la vallée. Le chemin s'élargit et longe les propriétés des éleveurs qui laissent désormais les palmiers de cire s'épanouir au milieu de leurs pâturages.

Au loin, on aperçoit des troupeaux de vaches et de chevaux sauvages paisser tranquillement au milieu de la verte prairie. La présence des palmiers de cire ne les gênent absolument pas.

C'est fou, plus on descend la vallée pour s'en aller rejoindre notre point de départ, plus les palmiers de cire sont nombreux se dresser au milieu de la prairie.

Le palmier est reconnu comme l'arbre national de la Colombie et depuis la mise en œuvre de la loi de 1985, il est juridiquement une espèce protégée. Il a une croissance extrêmement lente et peut vivre jusqu'à cent ans.

La cire du tronc a été utilisée pour fabriquer des bougies, jusqu'à l'introduction de l'électricité. Le bois de ce palmier est impropre à l'industrie du bois, mais a été utilisé pour construire des systèmes rudimentaires d'approvisionnement en eau pour les agriculteurs pauvres.

Les fruits ont été utilisés comme aliments pour le bétail. Les feuilles ont été largement utilisées dans les célébrations catholiques du dimanche des Rameaux. C'est d'ailleurs cette utilisation qui a bien failli les faire disparaître...

La fin du trek va se poursuivre dans des conditions dantesques. Une pluie diluvienne va s'abattre sur nous. Il pleut un peu en Colombie...



Allez, une dernière photo de cette vallée de la Cocora***, sublime de beauté avec ses palmiers de cire dressés dans le ciel crépusculaire. Je suis bien décidé à y revenir un jour.

De retour à Salento***. Nos vêtement et nos visages sont maculés de boue, mais nous sommes trop fatigués pour revenir à l'hôtel nous changer et nous laver pour ensuite repartir manger. Nous décidons d'abord d'aller manger en retournant au Brunch*** dévorer un hamburger. Petite photo de la décoration. J'adore.

En revenant à l'hôtel Art Velez*** tenu par Fernando, nous le retrouvons derrière les fourneaux pour un cours de cuisine donné à un couple de touristes. Décidément, cet homme sait tout faire. Nous lui donnons nos affaires à laver en espérant qu'elles seront sèches pour le trek du lendemain sur les pentes de la Carbonera*** et nous allons nous coucher. Exténués par une longue journée de marche.




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